DOSSIER ECOLOGIQUE

              

INTRODUCTION

 

Les défis du passés qui ont malheureusement trop souvent été basés uniquement sur la productivité et le bénéfice, doivent faire place aujourd’hui à une nouvelle philosophie, ouverte sur l’ensemble des domaines composant notre quotidien.

Il est évident que tout projet actuel se doit de respecter l’écologie et l’environnement,  sans toutefois se restreindre quand à sa faisabilité ainsi qu’à son développement.

Cette philosophie, nous l’avons appliquée à l’ensemble du projet qui bénéficie donc au maximum des avantages liés à l’écologie, aussi bien en ce qui concerne ses aménagements qu’en ce qui concerne son fonctionnement.

 

Notre but est de pouvoir transmettre aux générations suivantes un outil de travail, de recherche, d’étude, de détente… qui soit non seulement en phase avec son temps, mais qui ne déroge point aux préoccupations futures.

Nous allons voir dans les pages qui suivent de quelle manière cette intégration écologique est réalisée.

 

 

L’ECOLOGIE INTEGREE AU PROJET

 

Etat des lieux actuel

 

Sur le site et dans sa périphérie immédiate, nous constatons plus particulièrement l’existence des éléments suivants:

 

-           la zone du « canal de ceinture » en partie marécageuse avec arbustes, buissons…            

-           divers canaux longeant certaines routes et accès existants

-           quelques espaces de verdure

-           des terres agricoles totalement utilisées

-           les berges du Rhône

 

 

Zone de sécurité

 

A noter que la zone de réserve/sécurité pour débordement du Rhône au sud-est, est   maintenue. Aucun bâtiment fixe n’est prévu à cet endroit (seul un petit secteur du circuit supportera ce risque éventuel)

 

 

Extensions écologiques

 

 

 

Les étendues à caractère écologique existant déjà en ces lieux bénéficieront d’extensions supplémentaires, ainsi que de leur revalorisation.

 

En voici un bref aperçu:

 

des passages couverts             

des élargissements

divers aménagements

 

Hormis la place de choix réservée au biotope et aux étendues d’eau, il est à signaler que les berges ainsi que les abords du circuit seront aménagés sous forme de collines naturelles en harmonie avec le paysage.

 

 

Aménagements respectant l’écologie

 

L’ensemble du site sera réaménagé en tenant compte des différentes zones.

Voici quelques uns des aménagements proposés visant à la revitalisation des lieux protégés:

·         aménagements favorables à la faune et à la flore

·         amélioration de la qualité biologique de la zone

·         mise en place de mesures propres à développer les fonctions écologiques (favoriser le développement de la végétation riveraine, permettre à diverses espèces (oiseaux; insectes…) de terminer leur cycle de reproduction, si nécessaire, assurer un couloir de déplacement pour la faune avec les biotopes voisins…)

·         modification d’une partie de l’entretien des berges et canaux en laissant pousser herbes et buissons, en déposant de gros blocs sur les bords ou en reculant des talus pour créer de mini-criques, ce qui devrait favoriser toute une série d’espèces (traquet pâtre, bécassine des marais, grenouille…)

·         aménagement de biotope humide qui sera recolonisé naturellement par la végétation et servira d’abri pour la faune. Ces mesures sont également en phase avec la revitalisation des canaux en plaine.

 

 

Ecologie, technologie, culture et tourisme

 

Ici, il n’y a pas d’opposition entre la technologie et l’écologie, mais bien au contraire un mariage entre les divers domaines.

En voici quelques exemples:

Les techniques développées sont « propres », avec, en corrélation, les énergies renouvelables telles que l’hydrogène, l’électricité, le solaire…

L’hydrogène en particulier pourrait être la source d’énergie par excellence. Source inépuisable, presque gratuite, renouvelable et propre… qui devrait mener vers un  total changement de civilisation.

Les visiteurs parquent leurs véhicules sur place et sont conduits depuis le site sur tous les lieux d’excursions en Valais (bus navettes, trains…).

Ces parkings largement dimensionnés, permettent non seulement de répondre à la demande, mais également de favoriser les moyens de transport les plus écologiques

Les déplacement sur le site se feront exclusivement à pied, à vélo, en véhicules    électriques, par monorails…

Un tel centre se veut également éducatif, en proposant des activités avec sentiers didactiques, enseignements sur la flore et la faune… avec le « Musée des Alpes Suisses » notamment, qui regroupera toute une série de thèmes, en intérieur et en extérieur. Tous les musées seront interactifs et évolutifs.

Ce projet respectera l’écologie, l’environnement ainsi que les paysages, et c’est sous le sceau du développement durable qu’il s’articule.

 

 

 

GRADINS EN TERRE

ET PROTECTIONS ANTIBRUIT

 

Le circuit (Nos 1 à 10) est ceinturé par des remblais naturels en terre servant de gradins (No 15). Ceux-ci s’étendent au pourtour du tracé.

Ces gradins sont écologiques; d’une hauteur de plus de 10 mètres, ils font office de parois naturelles antibruit, tout en s’intégrant parfaitement au paysage et à l’environnement.

(cf. coupe transversale gradins en terre).

Les zones verdure seront aménagées en forêt avec des remblais de terre sous forme de collines, faisant également office de parois naturelles antibruit.

Il s’agit de maintenir, développer, et recréer un espace écologique (biotope). Ces zones de verdure sont déjà nombreuses (cf. plan annexé), et peuvent même être étendues.

(voir indications des pages précédentes)

 

 

 

INFORMATION ET CONTROLE SONORE

 

 

Les différentes informations proviennent:

   - du laboratoire des voies de circulation (LAVOC) de l’EPFL (réf. 1)

   - de l’office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage (cahier 16 concernant le bruit) (réf. 2)

 

 

 

Le bruit, c’est quoi ? (réf. 2)

Le bruit est une sensation auditive qui peut être indésirable, désagréable, voire nocive.

Le son est un phénomène physique dû à une variation rapide de la pression atmosphérique, qui se propage sous forme d’ondes sonores.

Le niveau de pression acoustique s’exprime en décibels (dB).

 

 

Comment mesurer le bruit ? (réf. 2)

Mesurer les bruits constitue une opération complexe du fait que de nombreux facteurs déterminent la manière dont l’oreille humaine perçoit un son. Il faut donc, selon le son

mesuré, corriger les valeurs physiques pour les rapprocher au mieux de notre audition.

A pression acoustique égale, notre oreille est moins sensible aux fréquences basses et élevées qu’aux fréquences moyennes. Aussi utilise-t-on le « filtre A » qui corrige les      graves et les aigus de façon à ce que la mesure physique corresponde à notre sensation du bruit.

Le niveau de pression acoustique, considéré comme bruit à partir d’une certaine puissance, s’exprime alors en dB(A).

L’échelle des dB est logarithmique, ce qui signifie que l’intensité physique d’un son de  60 décibels est dix fois supérieure à celle d’un son de 50 décibels. Par contre, notre oreille perçoit les sons de 60 décibels ou dB(A) comme étant environ deux fois plus fort que les sons de 50 décibels.

C’est à l’aide d’un sonomètre qu’il est possible de faire ces mesures.

 

 

Diminution du bruit en fonction de la distance (réf. 1)

La diminution du niveau acoustique en fonction de la distance entre la source du bruit et l’oreille peut se schématiser selon le dessin ci-dessous.

Pour une source ponctuelle (un véhicule isolé par exemple), le niveau de bruit diminue de 6 dB(A) chaque fois que la distance séparant la source sonore du récepteur double.

Pour une source linéaire (une colonne continue de véhicules en mouvement par exemple), le niveau de bruit diminue de 3 dB(A) chaque fois que la distance double.

 

 

 

                                                                                                                

(source LAVOC, EPFL)

 

 

 

Lors d’une mesure de l’intensité sonore, il est très important de connaître la distance qui sépare le sonomètre de la source du bruit. Dans notre exemple, à 80 mètres de la source

sonore, on mesure 12 décibels de moins. Pour notre oreille cela correspond à une diminution de plus de la moitié de bruit.

 

 

Exemples de niveaux de bruits en décibels (réf. 1 et 2)

Bruissement de feuilles                       25 dB(A)

Montre de poche                                 40

Conversation normale                          45

Rivière tranquille                                 50

Voiture légère                                     60                         mesuré à 10 m.

Discussion                                         70                         mesuré à 1 m.

Musique à la radio forte                       80

Camion                                              90                         mesuré à 5 m.

Klaxon automobile                              100                       mesuré à 5 m.

Avion à réaction                                  120

Bang supersonique                             140

Seuil de la douleur                              130 à 140

 

 

 

Véhicules ferroviaires (réf. 2)

Ces données sont issues de mesures réalisées à 7,5 mètres de l’axe de la voie et à 1,2   mètre au dessus du plan de roulement. (source CFF)

Voitures avec sabots de freinage en fonte grise                                              96 dB(A)

Voitures avec sabots de freinage en matière synthétique                                86

IC2000 et trains pendulaires                                                                         80

TGV                                                                                                           94

Trains ICE                                                                                                  79

Wagons marchandises                                                                                95 / 98

 

 

 

Prescriptions de bruit pour véhicules de compétition

Il existe des prescriptions précises concernant les valeurs limites sonores pour tous les véhicules et pour toutes les compétitions (à part les F1).

La méthode de mesure est également clairement définie.

(Voir les détails dans les pages « prescriptions de bruit pour véhicules de compétition »)

 

Pour résumer, la mesure doit se faire de la manière suivante.

Le microphone est positionné à la sortie de l’échappement:

      - à la même hauteur, mais au moins à 20 cm du sol

      - a une distance de 50 cm de la sortie de l’échappement

      - dans un angle de 45° par rapport à la sortie des gaz.

 

La mesure du bruit est effectuée lorsque le moteur tourne à 4500 tours/min. et la valeur  limite ne doit pas dépasser 98+2dB(A) pour la plupart des catégories de véhicules.

Il faut souligner que la façon de mesurer le bruit des véhicules de compétition est  très exigeante. En effet la prise de son s’effectue à seulement 50 cm de la sortie de l’échappement et le moteur doit tourner à 4500 tours minutes.

 

Tous les véhicules qui utiliseront ces pistes devront satisfaire à ces exigences de bruit.

Si on applique les mêmes distances de mesure que pour les trains, soit 7,5 mètres, on  aurait des valeurs de 77 dB(A), ce qui est nettement inférieur au valeurs données pour les véhicules ferroviaires.

 

 

Situation du site de Chamoson

Le projet prévoit de disposer les pistes du côté sud, ce qui les éloigne au maximum des zones habitées.

Une ceinture de gradins en terre d’une hauteur de 10 mètres enferme les installations et les isole. Ces buttes en terre sont surmontées de parois antibruits et d’aménagements correspondant aux normes standard internationales.

Ce projet ne vient pas perturber une zone absolument calme et tranquille. En effet, le site est bordé par:

-           une route cantonale

-           une autoroute

-           une voie CFF

-           le Rhône.

 

Ce qui revient à dire que de nombreuses sources sonores sont déjà présentes. Il n’en résultera aucune différence significative pour les zones d’habitation.

Ces dernières années, des progrès importants ont été réalisés sur tous les types de véhicules pour en diminuer le bruit. Les normes deviennent de plus en plus sévères.

On se dirige obligatoirement vers un affermissement des règles en vigueur, ce qui signifie que les nuisances sonores vont encore se réduire à l’avenir, quel que soit le type de propulsion.

 

 

GEOMETRES CENTRE SA

 

Ing. Dipl.                                   Jacques Salamin

Rue de la Blancherie 61                     1950 Sion                                                                                                                         

Tél: 027 / 323 67 52           Fax: 027 / 323 67 54

 

 

 

 

PRESCRIPTIONS DE BRUIT POUR VEHICULES DE COMPETITION

 

 

Application: Pour tous les véhicules (incl. Véhicules historiques) et pour toutes les compétitions.

Exception: Groupes de Championnat FIA lors d’épreuves de vitesse comptant pour un Championnat FIA.    

 

Art. 1 Appareils et unités de mesure

   

1.1 Pour les mesures de bruit effectuées lors des compétitions, il ne faut utiliser que  des sonomètres de précision répondant aux exigences de la recommandation no 123 de la CEI (Commission Electrotechnique Internationale). La mesure sera faite avec le réseau de pondération conforme à la courbe A (LA) et au temps de «réponse rapide». Le résultat est primé en unités décibel A, en abrégé dB(A).

 

1.2 L’Administration centrale de l’ACS, sur la base d’essais comparatifs, peut également autoriser d’autres sonomètres, ne répondant pas à la recommandation no 123 de la CEI, pour la mesure du bruit lors de compétitions.    

 

1.3 Les sonomètres seront utilisés selon les instructions du constructeur (notamment en ce qui concerne les gammes de températures, la sensibilité à l’humidité atmosphérique   et l'altitude par rapport au niveau de la mer, et étalonnés avant et après chaque série de mesures.    

 

1.4 En cas de doute, le compte-tours installé à l'intérieur du véhicule sera contrôlé au moyen d'un appareil étalonné.    

 

Art. 2 Lieu des mesures

 

2.1 L’aire de mesure doit être munie d'un revêtement de béton ou d'asphalte et non recouverte de neige.

   

2.2 Aucun objet réfléchissant le bruit ou aucune source de bruit supplémentaire ne se trouvera dans un rayon de 2 m autour du microphone.

 

2.3 Au maximum 2 personnes pourront se trouver derrière le microphone.                     

 

Art. 3 Bruits perturbateurs et influence du vent

 

3.1 Les bruits de l'environnement et autres bruits perturbateurs doivent avoir au moins 10 dB(A) de moins que la limite de mesure.    

 

 

Art. 4 Position pour la mesure

    

4.1 Positionnement du microphone à la sortie de l'échappement: 

  

- à la même hauteur, mais au moins à 20 cm du sol    

- à une distance de 50 cm (± 2,5 cm) de la sortie d'échappement    

- dans un angle de 45° (± 10°) par rapport à la direction de sortie des gaz.

   

4.2 En cas de double-échappement rapproché, un des deux tuyaux sera choisi comme point de référence pour  la mesure. 

  

4.3 Lors de deux ou plusieurs tuyaux de sortie éloignés l'un de l'autre, la mesure sera effectuée pour chacun des tuyaux. La valeur la plus élevée est applicable.

 

4.4 Pour tous les véhicules à moteur arrière ou central, la mesure du bruit peut être effectuée avec l'aide d'une  paroi antibruit. Cette paroi doit être plane et le tuyau de sortie de l'échappement doit traverser la paroi.

Au-delà, la construction de la paroi est libre. Le cas échéant, chaque participant mettra lui-même une telle paroi antibruit à disposition.    

 

 

Art. 5 Méthode de mesure

5.1 La boîte de vitesses sera mise au point mort et le moteur débrayé. 

  

5.2 Avant la mesure, le moteur devrait être porté aux températures normales de fonctionnement.

    

5.3 La mesure du bruit sera effectuée au régime du moteur stabilisé à l'une des valeurs suivantes:

   

- pour les moteurs à allumage commandé: 4500/min, resp. 4000/min pour la Formule 3    

- pour les moteurs Diesel: régime de régulation à vide

 

Art. 6 Valeur limite

    

6.1 Une valeur de 98+2 dB(A)ne doit pas être dépassée pour les véhicules des groupes   N-CH, NGT-CH, IS, CHX, N-FIA, A, ST, CL1, B, GT-FIA, CN et les véhicules des coupes de marques, ainsi que pour les Formules monomarque du groupe E (Ford, Renault, Opel-Lotus, etc.) et les voitures de Sport monomarque du groupe C (Sports 2000, etc.).

Une valeur de 104 +0 dB(A) ne doit pas être dépassée pour les véhicules de Formule 3.    

Une valeur de 108 +2 dB(A) ne doit pas être dépassée pour tous les autres véhicules des groupes C, D et E, ainsi que pour tous les véhicules historiques.     

 

6.2 La valeur limite tient déjà compte de toutes les tolérances de mesure applicables à la méthode valable et inchangée de mesure rapprochée et à l'appareillage utilisé. Il est donc conseillé d'utiliser des systèmes d'échappement avec une certaine marge de sécurité.    

 

6.3 La valeur limite admissible est valable pour toute la durée de l'épreuve. Les véhicules avec silencieux d'échappement défectueux (p.ex. collecteur ou tuyaux fissurés) sont à    réparer dès l'apparition des dégâts. Dans le cas contraire, ils pourront être exclus de la compétition.    

 

Art. 7  Système d'échappement    

 

7.1 Les systèmes d'échappement de véhicules de compétition doivent correspondre à l'état normal de la technique.    

 

7.2 Aucune ouverture supplémentaire ne doit exister dans le compartiment moteur ou sous le véhicule, entre le moteur et la (ou les) ouverture(s) de sortie d'échappement à    l'extérieur de la carrosserie.    

 

7.3 Des équipements de ralentissement temporaire et de déviation des gaz d'échappement dans d'autres parties du système d'échappement ou à l'air libre (bypass) sont interdits.

 

7.4 Dans le cas de plusieurs tuyaux de sortie, aucun d'entre eux ne peut être bouché totalement ou partiellement par un couvercle amovible.    

 

7.5 Tout équipement supplémentaire d'assourdissement dans les tuyaux de sortie est interdit. Sont également compris les moyens d'efficacité temporaire tels que laine d'acier ou autre.    

 

Art. 8 Réclamations    

 

8.1 Toute réclamation selon CSI et RSN, en rapport avec le présent règlement, est exclue.

 

Source: ACS, Commission Sportive Nationale, «Annuaire Sportif Automobile», VII-A