8. Faisabilité
La faisabilité de ce centre technologique ne
semble pas poser de problèmes particuliers de prime abord, que ce soit:
-du point de vue géographique:
·
Le climat du Valais central est des plus favorables de même que la
situation de ce projet. De plus, cet endroit ne connaît ni brumes, ni
brouillards. Pour information, le Valais totalise une moyenne de 2094 heures
d’insolation annuelle. Par comparaison, le Bordelais se situe à 2032 heures.
-du point de vue écologique:
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Les zones dites écologiques seront étendues et développées.
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Le nouveau périmètre du site naturel protégé (marais d’Ardon
et de Chamoson), selon révision de l’arrêté du 04.07.1990, n’est absolument pas touché par
ce projet qui
·
respectera l’écologie, l’environnement ainsi que les paysages.
-du point de vue technique:
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La zone industrielle est déjà affectée à cet usage.
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Les accès depuis l’autoroute bénéficient de la notion
« d‘utilité publique » et peuvent être
pris en charge par les autorités.
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Il est également prévu de procéder aux différentes démarches en étroite
collaboration avec la Commune de Chamoson, l’Etat du Valais et la Confédération.
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Le 7 mars 2003, le Grand Conseil a refusé la motion qui demandait que des
mesures provisionnelles soient prises par
le Conseil d’Etat pour réserver une bande de 100 mètres de chaque côté du Rhône dans la zone
agricole. Il n’y a donc, à priori, aucun obstacle
particulier à un réaménagement éventuel des terrains bordant les berges du Rhône.
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En ce qui concerne les surfaces d’assolement, il est à relever que la
plupart des terres relatives à ce projet
restent en surfaces d’assolement, voire en surfaces reconvertibles ou
partiellement reconvertibles.
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En date du 1er décembre 2003, le Conseil communal a donné son accord de
principe à la mise en route de
l’avant-projet de Centre Technologique à Chamoson.
-du point de vue juridique:
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Contrairement à une idée répandue, la construction et l’exploitation de
circuits est autorisée en Suisse.
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Seul le caractère « public » de certaines manifestations est
soumis à autorisation du Conseil Fédéral.
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A noter que les exigences internationales sont telles, qu’elles permettent
aujourd’hui ce type d’activité avec
spectateurs en toute sécurité.